Partie 1. La Fixation d'Azote par les Plantes et les Arbres

Partage Altruiste ou Stratégie de Survie Individuelle? Un État de la Littérature Scientifique sur les plantes fixatrices d'azote

Introduction : Le Principe Permacole de Partage d'Azote par les Plantes Fixatrices – Mythe ou Réalité Scientifique?

En permaculture, on cherche à imiter les écosystèmes naturels pour créer des systèmes agricoles durables. Un des principes souvent mis en avant est d’associer des plantes capables de fixer l’azote de l’air (appelées PFA, comme les légumineuses) avec d’autres cultures, comme les arbres. L’idée couramment véhiculée est que ces plantes « partagent » l’azote qu’elles captent avec leurs voisines, enrichissant le sol de façon naturelle. Cette idée d’une coopération végétale attire beaucoup, car elle renforce l’objectif d’autonomie fertilitaire cher à la permaculture.

Cependant, la notion que les PFA « donnent généreusement » de l’azote mérite d’être vérifiée à la lumière des recherches scientifiques. Il est certain que la fixation biologique de l’azote (FBA) est un processus essentiel pour apporter de l’azote neuf dans les écosystèmes. Mais cela signifie-t-il pour autant que la plante fixatrice agit dans l’intérêt du groupe, ou plutôt pour elle-même ?

Il faut d’abord faire attention aux mots qu’on utilise. Parler de « générosité » ou d’« égoïsme » pour une plante, c’est lui prêter des intentions humaines. En science, on s’attache plutôt aux faits : les mécanismes biologiques, les flux de nutriments, les dépenses d’énergie, et les interactions écologiques. Le discours permacole met en lumière certains effets bénéfiques observés, mais il simplifie souvent la réalité de ces processus, qui sont plus complexes et énergétiquement coûteux pour la plante.

En fait, toute acquisition de nutriments demande à la plante des efforts, en énergie notamment, et elle cherche naturellement à en tirer un bénéfice direct. La vraie question est donc la suivante : quand on observe une libération d’azote, s’agit-il d’un effet secondaire (comme lors de la mort ou de la décomposition de la plante), d’un échange avec retour d’avantage (mutualisme), ou d’un véritable « don » actif sans retour ?

Ce rapport vise à explorer cette question en profondeur à partir des études scientifiques disponibles. Il s’agit d’évaluer sérieusement l’idée selon laquelle les PFA libéreraient de l’azote au profit des autres plantes. Pour cela, on examinera comment la fixation d’azote fonctionne, quels en sont les coûts pour la plante, comment cet azote pourrait être transféré à d’autres, et ce que montrent les données de terrain sur ces transferts. L’objectif est de mieux comprendre les dynamiques d’azote dans les systèmes incluant des PFA, afin d’éclairer les choix faits en permaculture à partir de bases scientifiques solides.

PETIT LEXIQUE UTILE

AbréviationSignification ComplèteExplication Simplifiée
PFAPlante Fixatrice d'AzotePlante capable de fixer l’azote de l’air via des bactéries symbiotiques.
PNFPlante Non-FixatricePlante dépendant de l’azote du sol, sans capacité de fixation.
FBAFixation Biologique de l’AzoteProcessus où des microbes transforment le N₂ en azote utilisable.
RMCRéseau Mycorhizien CommunRéseau de champignons connectant plusieurs plantes et facilitant l’échange de nutriments.
NAzoteÉlément essentiel pour la croissance des plantes (protéines, ADN, etc.).
N₂DiazoteForme gazeuse de l’azote atmosphérique, non assimilable directement.
NH₃AmmoniacPremière forme d’azote produite lors de la fixation.
NH₄⁺Ion AmmoniumForme absorbable d’azote issue de l’ammoniac.
NO₃⁻Ion NitrateAutre forme absorbable d’azote, issue de la nitrification.
¹⁵NIsotope stable de l’azoteTraceur utilisé pour étudier les transferts d’azote entre plantes.
δ¹⁵NSignature isotopique de l’azote 15Mesure servant à suivre les sources et mouvements de l’azote.
MOSMatière Organique du SolRéservoir naturel de nutriments, incluant de l’azote libéré par décomposition.
NdfaNitrogen derived from atmospherePart de l’azote d’une plante issue de la fixation de N₂.
NfNitrogen fixationQuantité totale d’azote fixé depuis l’atmosphère.


La Fixation Symbiotique de l'Azote : Un Investissement Énergétique Avant Tout pour la Plante Hôte

La fixation biologique de l’azote (FBA) est un processus clé du vivant. Il permet de transformer le diazote (N₂), forme gazeuse très abondante dans l’air mais inutilisable directement par les plantes, en ammoniac (NH₃), une forme que les plantes peuvent assimiler. Seuls certains microorganismes spécialisés, appelés diazotrophes, sont capables d’effectuer cette transformation. Il s’agit principalement de bactéries et d’archées, dont certaines vivent en symbiose avec des plantes.

La forme la plus connue de cette symbiose est celle qui unit certaines plantes – surtout les légumineuses (pois, trèfles, haricots…) – à des bactéries comme les Rhizobium. D’autres familles de plantes, comme les aulnes (Bétulacées), s’associent à d’autres types de bactéries comme Frankia.

Dans cette relation, chaque partenaire apporte quelque chose : la plante fournit aux bactéries du sucre (issus de la photosynthèse) et un environnement protégé au sein de petits renflements racinaires appelés nodules ; en échange, les bactéries utilisent une enzyme appelée nitrogénase pour transformer le N₂ en NH₃, que la plante peut absorber immédiatement. Ce mécanisme permet à la plante fixatrice d’azote (PFA) de répondre à ses besoins en azote, un élément essentiel à sa croissance.

L’azote ainsi obtenu est rapidement utilisé par la plante pour fabriquer des composés indispensables comme :

  • des acides aminés (briques des protéines),
  • des protéines (notamment celles qui participent à la photosynthèse),
  • des enzymes,
  • des acides nucléiques (ADN, ARN),
  • et d’autres molécules contenant de l’azote.

Autrement dit, la fixation d’azote permet à ces plantes de bien se développer même dans des sols pauvres en azote, là où d’autres espèces auraient du mal à croître.

Mais ce bénéfice a un coût élevé. En effet, casser la triple liaison du N₂ et le transformer en NH₃ demande énormément d’énergie. La plante doit fournir cette énergie sous forme :

  • d’ATP (molécule énergétique issue de la respiration cellulaire et de la photosynthèse),
  • et de pouvoir réducteur (électrons servant à alimenter la réaction enzymatique).

Ce coût énergétique est si important qu’il représente une part notable du « budget en carbone » de la plante, c’est-à-dire l’ensemble de l’énergie qu’elle peut mobiliser.

Ce point est central : si fixer de l’azote coûte cher, il est logique que la plante veuille en tirer le maximum pour elle-même. D’un point de vue évolutif, tout organisme cherche à utiliser ses ressources limitées de manière à favoriser sa survie et sa reproduction. L’azote étant acquis à grands frais, la plante va donc logiquement l’utiliser d’abord pour ses propres besoins. L’idée qu’elle le distribuerait « gratuitement » à d’autres plantes sans retour ne s’accorde pas avec ce principe biologique fondamental.

Il faut rappeler que la symbiose elle-même est un échange : la plante « paie » l’azote reçu en fournissant du sucre aux bactéries. Si elle devait en plus redistribuer cet azote à d’autres plantes sans en tirer de bénéfice, cela risquerait de nuire à sa propre croissance, à sa capacité de nourrir ses bactéries symbiotiques, et donc à la viabilité même de cette stratégie de fixation.

Cela étant dit, même si la plante garde l’azote fixé pour elle-même, sa simple présence dans l’écosystème permet d’enrichir le sol en azote à plus long terme. Au fil du temps, la mort de la plante, la chute de ses feuilles, ou la décomposition de ses racines libèrent de l’azote dans l’environnement. Ce bénéfice différé pour le sol et les autres plantes n’est pas négligeable, comme on le verra plus loin.

Comment l'Azote Fixé Peut-il Quitter la Plante Fixatrice? Mécanismes de Libération dans l'Écosystème

Une fois que la plante fixatrice d’azote (PFA) a capté et utilisé l’azote de l’air, celui-ci est stocké dans ses tissus — feuilles, tiges, racines, graines et nodules racinaires. Pour que cet azote bénéficie à d’autres plantes ou enrichisse le sol, il doit être libéré à un moment donné par la PFA. Cette libération peut se faire de différentes manières, certaines passives, d’autres plus actives.

Décomposition de la matière organique : une voie majeure mais différée

Le mécanisme principal de retour de l’azote au sol est la décomposition de la plante ou de certaines de ses parties, mortes ou vieillissantes.

  • Litière aérienne (feuilles, branches) : Les feuilles des plantes fixatrices d’azote sont généralement plus riches en azote que celles des autres plantes. Quand elles tombent au sol (en automne, ou à cause d’un stress), elles forment une litière. Cette litière est ensuite décomposée par les microbes du sol (champignons, bactéries), qui transforment l’azote organique en formes minérales comme l’ammonium (NH₄⁺), puis en nitrate (NO₃⁻) par nitrification. Ces formes peuvent alors être absorbées par d’autres plantes. La vitesse à laquelle cette transformation se produit dépend de plusieurs facteurs : la qualité des feuilles (richesse en azote, lignine, polyphénols), la température, l’humidité, et l’activité microbienne du sol.
  • Organes souterrains (racines, nodules) : Les racines et les nodules sont également riches en azote. Lorsqu’ils meurent ou se renouvellent naturellement (un phénomène appelé turnover racinaire), leur décomposition contribue aussi à enrichir le sol. On parle ici de rhizodéposition par décomposition.
  • Rôle de la gestion de la biomasse : Si une grande partie de la plante est retirée du site (par exemple lors de la récolte de graines ou de fourrage), l’azote qu’elle contient est aussi exporté, et ne profite donc pas au sol. Pour garder l’azote sur place, il est important de restituer la biomasse sur le sol. C’est là qu’intervient la technique de "chop and drop" : couper la plante et la laisser se décomposer sur place comme paillage. Cette méthode a une base scientifique solide, puisqu’elle favorise le retour de l’azote au système.
  • Quantité réellement captée par les cultures suivantes : Même si la biomasse est laissée sur place, seule une partie de l’azote libéré par la décomposition est utilisée par les plantes cultivées ensuite. Des études montrent que seulement 20 % de cet azote est absorbé par la culture suivante. Une large proportion (40 % à 80 %) s’intègre dans la matière organique du sol (MOS) sous des formes plus stables. Ce stockage à long terme améliore la fertilité du sol, mais libère l’azote plus lentement.

En résumé, la décomposition est un processus lent et diffus. Elle dépend fortement des conditions du sol et ne garantit pas un transfert immédiat ou ciblé d’azote aux plantes voisines.

Rhizodéposition par les plantes vivantes : une libération plus directe

Même sans mourir, les plantes vivantes peuvent aussi libérer de l’azote dans le sol autour de leurs racines, dans une zone appelée la rhizosphère.

  • Exsudats racinaires : Les racines libèrent en continu des substances dans le sol, dont des composés azotés (acides aminés, peptides…). Ces exsudats nourrissent les microbes du sol, mais peuvent aussi fournir de l’azote aux plantes voisines. Cependant, la quantité exacte et la forme de l’azote libéré varient énormément selon l’espèce, l’âge de la plante, l’environnement ou le stress subi. Certaines études indiquent que les plantes légumineuses peuvent relâcher entre 4 % et 71 % de leur azote total sous forme rhizodéposée, ce qui montre une très forte variabilité.
  • "Fuites" (leakage) : Il est aussi possible qu’un peu d’azote fixé « s’échappe » directement des nodules ou des racines dans le sol. Des recherches menées en agriculture estiment que cela peut représenter 30 à 50 livres d’azote par acre et par an (soit environ 34 à 56 kg N/ha/an). Ce chiffre est significatif, mais il faut rester prudent : cet azote ne profite pas automatiquement aux autres plantes. Il peut être absorbé, transformé, ou immobilisé par les microbes du sol.

En somme, la rhizodéposition vivante est un processus potentiellement plus direct que la décomposition. Mais son importance réelle pour les plantes voisines, notamment dans des systèmes complexes comme ceux intégrant des arbres matures, est encore mal connue. La grande variabilité observée (par exemple, de 4 % à 71 % de l’azote libéré) invite à la prudence : il ne faut pas généraliser à partir de quelques données.


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Un aperçu de la culture du Paulownia en Europe, France et Belgique